L’art du yoga avec Verónica Blume

« Saviez-vous que Blume voulait dire fleur en allemand ? », révèle Verónica Blume, assise dans l’une des Personal Shopping Suites de La Roca Village. Son nom est associé à l’histoire de la mode. Elle fut l’une des top-modèles emblématiques des années 90, avec Judith Mascó, Nieves Álvarez, Laura Ponte, Esther Cañadas, Martina Klein et Eugenia Silva. À 47 ans, loin des tapis rouges, Verónica Blume reste une référence. Une femme inspirante qui a trouvé dans le yoga la clef du développement personnel.

Des connaissances qu’elle aura à cœur de partager au sein des espaces privés de La Roca Village pour nos Clients Privés, à travers un programme d’expériences transformantes. Un talk sincère sur son apprentissage par le biais de la méditation (le 22 avril) et une série de séances de yoga, pour vous reconnecter à votre moi intérieur (le 8 avril et les 8 et 22 mai).

Que t’ont enseigné la pratique et la philosophie du yoga ? C’est un apprentissage sans fin. Cela m’a appris à m’écouter, à me respecter, à vivre de manière plus consciente, plus humble et avec beaucoup de gratitude.

Quand as-tu commencé à méditer ? Le yoga est une forme de méditation en mouvement, mais la pratique régulière de la méditation dans le calme est entrée dans ma vie il y a dix ans. Et j’ai le sentiment qu’il s’agit de la pratique la plus transformatrice.

Comment la méditation t’aide-t-elle à mieux te connaître et à lutter contre le stress quotidien? Pour moi, méditer ne devrait pas être une aspiration à faire le vide. C'est une façon d'être avec moi-même malgré le bruit, de m’autoriser à ressentir ce qui doit être ressenti et à réaliser que je ne suis pas victime de mon environnement, mais que j'ai la possibilité d'agir depuis ma cohérence intérieure, d'être fidèle à moi-même et de connaître le chemin qui me mène à un lieu de calme - même si la réalité qui m'entoure me met à l'épreuve.

Trois habitudes qui améliorent ton quotidien : le yoga, les promenades dans la nature et la méditation.

Après des décennies au centre de tous les regards (en tant que mannequin), tu peux désormais appréhender la vie et réfléchir d’un point de vue différent, ce qui te permet de mieux te connaître et de prendre de meilleures décisions. Comment s’est déroulé ce parcours personnel?

Cela a été très intense ! J’ai commencé à travailler comme top-modèle à 15 ans et ma façon d’être m’a amenée à m’identifier à une image que je supposais être celle que l'on attendait de moi. Déconstruire le repaire qu’était devenu mon rôle social a été et reste encore tout un processus, un chemin qui se parcourt lentement, mais au long duquel l'acceptation et la liberté représentent un pilier très solide.

Une leçon que t’ont enseignée les tapis rouges ? Travailler en tant que mannequin est divertissant, intense et merveilleux. Être mannequin, en revanche, me semble épuisant. Je travaille comme mannequin, mais le mannequinat n’est pas de ma responsabilité.

Comment vis-tu la mode aujourd’hui ? J'adore les gens qui prennent des risques et qui utilisent la mode comme forme d'expression. Je sais quel travail cela cache et le processus créatif me fascine. Personnellement, je pense être assez neutre dans ma façon de m'habiller. Le confort me semble plus important que l'apparence ou la tendance. Si je ne me sens pas moi-même, je ne me sens pas à l'aise.

Tes trois looks préférés pour pratiquer le yoga ?
Un legging et un débardeur ample. En pyjama le matin ; en robe, un jour. J'ai toujours dit que « quand je serais plus grande », je ferais cours en portant une belle robe. Les leggings sont sans aucun doute les plus confortables, mais je ne suis pas toujours à l'aise dans des vêtements serrés.

Petit à petit, la manière de parler de la beauté se modifie. Où en es-tu à présent dans ta relation à ton corps ? Et comment aimerais-tu vieillir ?
Je vis un très beau moment. J'ai 47 ans et les choses commencent à changer. J'aime prendre de l’âge, cela m'apprend à m'accepter, à valoriser chaque ride et à rire un peu plus de moi. Vieillir m'apprend à relativiser beaucoup plus, à connaître mes rythmes et à les écouter, même s'ils ne correspondent pas toujours à ceux des autres.